Podcast

Abd el-Kader

Une série documentaire de Marine Vlahovic (5 x 20’). Ecriture, prise de son, montage et réalisation: Marine Vlahovic. Mixage: Marine Sahabi. Musique originale: Mehdi Haddab. Production: Urban Prod

Qui est l’émir Abd el-Kader? Cette figure complexe résonne en écho des deux côtés de la Méditerranée. Tissé de rencontres et d’entretiens, ce podcast documentaire est un voyage sonore dans le sillage d’Abd el-Kader, entre l’Algérie et la France, entre le passé et le présent, à la recherche des questionnements et des perspectives des habitant.e.s des deux rives.

Écriture, prise de son, montage et réalisation : Marine Vlahovic
Mixage : Marine Sahabi.
Musique originale : Mehdi Haddab
Production : Urban Prod

Prologue

Tour à tour résistant, savant, mystique, ami des puissants, éternel exilé et chantre de l’altérité, l’émir Abd el-Kader est un illustre inconnu aux multiples facettes, légendaires ou controversées.

Épisode 1 — Résistances

En Algérie, Abd el-Kader est partout. La figure du résistant à l’invasion française érigée en père fondateur de la nation par le régime a pourtant été délaissée par le Hirak. Ce mouvement de protestation populaire inédit est aujourd’hui bâillonné.

Épisode 2 — Exils

La reddition de l’émir Abd el-Kader en 1847 signe le début d’une longue errance autour de la Méditerranée. Il fut incarcéré dans l’Hexagone avant de rejoindre Bursa puis Damas. En Algérie et en France, comment vit-on aujourd’hui l’exil, choisi ou subi?

Épisode 3 — Confessions

La vie de l’émir Abd el-Kader est marquée par la spiritualité et la recherche de l’autre. Homme de lettres et maître soufi, il est aussi le sauveteur des chrétiens de Damas et l’un des rares initiés musulmans à la franc-maçonnerie.

Épisode 4 — Harmonies

Si l’image de l’émir Abd el-Kader est exploitée en France et en Algérie, elle n’est pas célébrée dans la culture populaire. La chanson  « Abd el-Kader ya bouallem » traîne dans nos oreilles depuis les années 1990 mais ce succès raï rend hommage à un homonyme.

Épisode 5 — Empreintes

L’émir Abd el-Kader meurt à Damas en 1883. Sa dépouille est ensuite rapatriée en Algérie où les rares traces qu’il a laissées sont à l’abandon. En France, son nom est absent des paysages urbains. Autant de symptômes d’une laborieuse écriture de l’histoire coloniale.