Roman-Photo









Le roman-photo a mauvaise presse. Le terme sous-entend tout à la fois la niaiserie sentimentale, la frivolité, ou encore l’ingénuité. À ce jour, il n’a que rarement retenu l’attention des historiens de l’image, et encore moins celle des musées et des centres d’art. Grave erreur ! Car le roman-photo a pourtant bien des choses à nous dire… et pas seulement des mots d’amour.
Né en 1947 en Italie, le roman-photo a constitué le plus gros succès éditorial de l’après-guerre, et restera pendant plus de vingt ans le best-seller de la littérature populaire en Méditerranée. Les lecteurs – en majorité des lectrices – se comptaient par millions ; les revues dans lesquelles ils étaient publiés passaient de main en main et c’est ainsi que dans les années soixante, on estime qu’un Français sur trois lisait des romans-photos.
Reconstituer ces petites mythologies sentimentales permet ainsi d’offrir une relecture originale de l’avènement de la société de consommation et de l’évolution des mœurs, tout autant qu’un regard décalé sur l’émancipation et la libération des femmes dans l’Europe méditerranéenne de la seconde moitié du XXe siècle.
C’est l’enjeu de l’exposition « Roman-Photo », qui réunit plus de 300 objets, films, photographies, documents, et, bien entendu, quelques-unes des plus belles réalisations de cet artisanat devenu en peu de temps une industrie culturelle de masse, dont certaines productions élaborées par des réalisateurs proches du néo-réalisme italien s’avèrent d’une qualité exceptionnelle.
Jalousies et trahisons, tendres baisers et cœurs brisés, décapotables et micro-ondes, Dolce Vita et lutte des classes : « Roman-Photo », un feuilleton riche en surprises, rebondissements et coups de foudre (esthétiques), à ne manquer sous aucun prétexte !
Certaines images exposées peuvent heurter la sensibilité du jeune public.
Commissaires de l’exposition :
—Frédérique Deschamps, journaliste et iconographe, elle a longtemps collaboré au journal Libération. Elle a ensuite dirigé le service photo du Monde au moment du lancement de la nouvelle formule du quotidien. Elle est aujourd’hui iconographe free lance.
—Marie-Charlotte Calafat, adjointe du département des collections et ressources documentaires du Mucem, elle est responsable du pôle documentaire et du secteur Histoire du musée.
Scénographie : Cécile Degos
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise PwC France et Afrique francophone, mécène fondateur du Mucem.
Un évènement MP2018, Quel Amour !
Éditions
Roman-Photo
Catalogue d’exposition–Coédition Textuel / Mucem
Le roman-photo fait son entrée dans la catégorie beaux-livres avec le catalogue de l’exposition du Mucem. Coédité par les éditions Textuel, en grand format sur un papier de qualité – contrairement aux publications originales qui sacrifiaient souvent les photos au scénario et imprimaient à l’économie –, le catalogue Roman-photo fait la part belle aux images, donnant à voir sous leur meilleur profil les scènes typiques des drames illustrés des revues de l’éditeur italien Mondadori ou de Nous Deux : passion, dolce vita, jalousie, trahison, violence, adultère… Toutes les émotions y passent, romançant l’histoire, l’évolution et la diversité d’un genre qui a comme nul autre photographié la société des Trente Glorieuses.
Sous la direction de Marie-Charlotte Calafat et Frédérique Deschamps, avec les contributions de Jan Baetens, Christophe Bier, Emmanuel Guy, Marcela Iacub et Grégory Jarry.
Découvrir
Entretien avec Frédérique Deschamps et Marie-Charlotte Calafat, commissaires de l’exposition.
Le roman-photo a mauvaise presse. Le terme sous-entend tout à la fois la niaiserie sentimentale, la frivolité, ou encore l’ingénuité. À ce jour, il n’a que rarement retenu l’attention des historiens de l’image, et encore moins celle des musées et des centres d’art. Grave erreur ! Car le roman-photo a pourtant bien des choses à nous dire… et pas seulement des mots d’amour.
Né en 1947 en Italie, le roman-photo a constitué le plus gros succès éditorial de l’après-guerre, et restera pendant plus de vingt ans le best-seller de la littérature populaire en Méditerranée. Les lecteurs – en majorité des lectrices – se comptaient par millions ; les revues dans lesquelles ils étaient publiés passaient de main en main et c’est ainsi que dans les années soixante, on estime qu’un Français sur trois lisait des romans-photos.
Reconstituer ces petites mythologies sentimentales permet ainsi d’offrir une relecture originale de l’avènement de la société de consommation et de l’évolution des mœurs, tout autant qu’un regard décalé sur l’émancipation et la libération des femmes dans l’Europe méditerranéenne de la seconde moitié du XXe siècle.
C’est l’enjeu de l’exposition « Roman-Photo », qui réunit plus de 300 objets, films, photographies, documents, et, bien entendu, quelques-unes des plus belles réalisations de cet artisanat devenu en peu de temps une industrie culturelle de masse, dont certaines productions élaborées par des réalisateurs proches du néo-réalisme italien s’avèrent d’une qualité exceptionnelle.
Jalousies et trahisons, tendres baisers et cœurs brisés, décapotables et micro-ondes, Dolce Vita et lutte des classes : « Roman-Photo », un feuilleton riche en surprises, rebondissements et coups de foudre (esthétiques), à ne manquer sous aucun prétexte !
Certaines images exposées peuvent heurter la sensibilité du jeune public.
Commissaires de l’exposition :
—Frédérique Deschamps, journaliste et iconographe, elle a longtemps collaboré au journal Libération. Elle a ensuite dirigé le service photo du Monde au moment du lancement de la nouvelle formule du quotidien. Elle est aujourd’hui iconographe free lance.
—Marie-Charlotte Calafat, adjointe du département des collections et ressources documentaires du Mucem, elle est responsable du pôle documentaire et du secteur Histoire du musée.
Scénographie : Cécile Degos
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise PwC France et Afrique francophone, mécène fondateur du Mucem.
Un évènement MP2018, Quel Amour !
Éditions
Roman-Photo
Catalogue d’exposition–Coédition Textuel / Mucem
Le roman-photo fait son entrée dans la catégorie beaux-livres avec le catalogue de l’exposition du Mucem. Coédité par les éditions Textuel, en grand format sur un papier de qualité – contrairement aux publications originales qui sacrifiaient souvent les photos au scénario et imprimaient à l’économie –, le catalogue Roman-photo fait la part belle aux images, donnant à voir sous leur meilleur profil les scènes typiques des drames illustrés des revues de l’éditeur italien Mondadori ou de Nous Deux : passion, dolce vita, jalousie, trahison, violence, adultère… Toutes les émotions y passent, romançant l’histoire, l’évolution et la diversité d’un genre qui a comme nul autre photographié la société des Trente Glorieuses.
Sous la direction de Marie-Charlotte Calafat et Frédérique Deschamps, avec les contributions de Jan Baetens, Christophe Bier, Emmanuel Guy, Marcela Iacub et Grégory Jarry.
Découvrir

Entretien avec Frédérique Deschamps et Marie-Charlotte Calafat, commissaires de l’exposition.






