
Séance 1. Boîtes à penser
Épistémologie, taxonomie, topologie
Conçue comme un contrepied, la première séance de ce séminaire postule que pour mieux comprendre la matérialité de la boîte, il faut d’abord s’intéresser à sa dimension la moins matérielle. Comment la forme boîte s’étend-elle à la pensée ? Dans quelle mesure façonne-t-elle, par exemple, la dialectique du contenant et du contenu, qui est au cœur de toute classification et de tout système d’arborescence ?
C’est ce que nous allons nous demander en revenant sur la longue histoire de la logique, de la rhétorique et des arts de la mémoire, mais aussi en observant les renouvellements actuels de la taxonomie et de l’informatique.
Dans le même ordre d’idées, on s’intéressera à la façon dont la boîte a été mobilisée pour penser la dialectique de l’ouvert et du fermé. En thermodynamique ou en mécanique quantique, elle a constitué un instrument à la fois pour des expériences de pensée et pour des expériences concrètes de manipulation de la matière.
À travers ces exemples, on cherchera aussi à comprendre comment, en retour, les boîtes matérielles sont façonnées par des raisonnements et des calculs abordés plus en détail lors de la séance suivante.
Une proposition de Samir Boumediene, enseignant-chercheur (IHRIM, UMR 5317, ENS de Lyon) chargé de mission au sein du Mucem pour le projet « Mises en boîtes : histoire, anthropologie et muséographie d’une pratique quotidienne ».
Avec Ivan Bouchardeau (docteur en philosophie), Gilles Trédan (chercheur en informatique), William Fujiwara (mathématicien et philosophe), Naïs Virenque (chercheuse en histoire), Sarah Dietz, Charles Riondet et Mathilde Nabarette (département des collections et des ressources documentaires, Mucem)
Le programme
11h - Introduction par Samir Boumedienne
De 11h à 13h Boîtes noires et topologie
De 14h à 15h - Arborescence
De 15h à 16h - Le point de vue du musée
Conçue comme un contrepied, la première séance de ce séminaire postule que pour mieux comprendre la matérialité de la boîte, il faut d’abord s’intéresser à sa dimension la moins matérielle. Comment la forme boîte s’étend-elle à la pensée ? Dans quelle mesure façonne-t-elle, par exemple, la dialectique du contenant et du contenu, qui est au cœur de toute classification et de tout système d’arborescence ?
C’est ce que nous allons nous demander en revenant sur la longue histoire de la logique, de la rhétorique et des arts de la mémoire, mais aussi en observant les renouvellements actuels de la taxonomie et de l’informatique.
Dans le même ordre d’idées, on s’intéressera à la façon dont la boîte a été mobilisée pour penser la dialectique de l’ouvert et du fermé. En thermodynamique ou en mécanique quantique, elle a constitué un instrument à la fois pour des expériences de pensée et pour des expériences concrètes de manipulation de la matière.
À travers ces exemples, on cherchera aussi à comprendre comment, en retour, les boîtes matérielles sont façonnées par des raisonnements et des calculs abordés plus en détail lors de la séance suivante.
Une proposition de Samir Boumediene, enseignant-chercheur (IHRIM, UMR 5317, ENS de Lyon) chargé de mission au sein du Mucem pour le projet « Mises en boîtes : histoire, anthropologie et muséographie d’une pratique quotidienne ».