La vie en vert. Nos jardins / nos futurs

Maxime de Rostolan est ingénieur de formation. Après un tour du monde de 2 ans sur la piste des problématiques locales de l’eau, il a dirigé la Maison d’éditions Deyrolle. Il découvre ensuite le biomimétisme et la permaculture, et fonde l’association Fermes d’Avenir, avec laquelle il promeut l’agroécologie. En 2019, il lance le mouvement de lobbying citoyen La Bascule puis, plus récemment, le projet Planteurs, qui crée des pépinières participatives dédiées à l’agroforesterie, et Sailcoop, première coopérative de transport de passagers à la voile.
Régulièrement, il contribue à la programmation d’évènements et festivals.

Dans le cadre de « Plein air ! Les ateliers du samedi 2024 »

Partons à la rencontre des plantes sauvages comestibles apportées par le vent, les oiseaux ou le terreau des jardiniers, et qui ont colonisé les jardins du fort Saint-Jean.

Nous en profiterons pour découvrir aussi les plantes compagnes que l’homme installe dans ses jardins pour bénéficier de leurs parfums en cuisine et de leurs vertus bienfaitrices.

Avant de conclure cet atelier, nous irons concocter de simples et délicieuses préparations riches en nutriments et en saveurs nouvelles.

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Alors que le dérèglement climatique pousse nos écosystèmes dans leurs retranchements, le règne végétal s’adapte et ne semble pas vouloir abdiquer : les plantes n’ont pas fini de nous surprendre et de nous inciter à voir le monde par leur prisme. Des forêts tropicales aux paysages méditerranéens, Francis Hallé et Jean-Laurent Félizia scrutent les signaux faibles, ou forts, qui sont autant de conseils pour apprendre à vivre en harmonie avec le vivant.

Observateurs privilégiés de cette nature fragile mais très résiliente, ils nous partageront leurs réflexions sur ce monde qui change.

Botaniste et biologiste, Francis Hallé est spécialiste des arbres et des forêts tropicales. Il milite depuis cinq décennies pour la protection et la création d’espaces naturels. Professeur aux universités d’Orsay, de Brazzaville, de Kinshasa et de Montpellier, il écrit et illustre de nombreux ouvrages qui donnent à voir la beauté des végétaux et l’intelligence de leur environnement. Fervent défenseur des forêts primaires, il signe en 2021 un plaidoyer pour voir renaître en Europe ces espaces menacés et pourtant essentiels : Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest (Actes Sud, 2021). La même année, il nous fait lever la tête et nous invite à la découverte des canopées les plus épatantes dans Le radeau des cimes (Actes Sud, 2021).

Jean-Laurent Félizia est paysagiste. Il fonde en 1999 l’entreprise « Mouvements et paysages » et participe à la création et à l’accompagnement de nombreux jardins en région méditerranéenne, notamment celui du Mucem à Marseille. Il est également administrateur au Domaine du Rayol, où il a été chef jardinier dès sa création.

Éric Lenoir (pépiniériste, paysagiste, auteur du Petit traité du jardin punk) vous propose une déambulation paysagère à travers les jardins du Mucem.

Rendez-vous devant la billetterie, Place d’armes à partir de 10h

Éric Lenoir est paysagiste, pépiniériste et auteur. Diplômé de l’Ecole Du Breuil, il s’est au fil du temps spécialisé dans les milieux sauvages et aquatiques, l’écologie urbaine, tout en ne perdant pas de vue sa formation initiale pour les jardins plus traditionnels. Il propose une approche à l’écart des sentiers battus, avec un regard résolument singulier. Formé à l’ancienne, mais ouvert aux techniques les plus modernes, il s’inspire dans son travail de ses voyages, de ses rencontres, de ses années d’observation de la nature et de sa propre expérience. Il met en œuvre des méthodologies et des propositions souvent en rupture avec les conventions du monde du paysage, mais axées sur une observation attentive des conditions de milieu et des écosystèmes concernés, humains et non-humains confondus. Depuis maintenant plusieurs années, il privilégie les prestations ayant un volet social et/ou écologique.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Plantes aquatiques et de terrains humides aux éditions Ulmer, le Petit traité du jardin punk (Prix St Fiacre 2019) et le Grand traité du jardin punk aux éditions Terre Vivante. Dans ces deux derniers ouvrages, il définit le concept du jardin punk, qui explore les méthodes démontrant que le manque de ressources, de connaissances, de moyens économiques n’empêche pas la création paysagère, la possibilité d’améliorer l’espace public ni de ramener plus de biodiversité dans les jardins. Au contraire, il y prouve par l’exemple, que des principes simples, peu coûteux, peu interventionnistes permettent de répondre à une bonne partie des enjeux environnementaux de notre époque en lien avec le paysage et les jardins. Il est également l’auteur de divers articles, dont un reportage sur les Jardins de Tchernobyl, paru dans le magazine L’art des jardins. Depuis 2012, il a créé le jardin expérimental Le Flérial, dont les 14 hectares ne nécessitent que cinq jours d’entretien par an, puis plus récemment La Haie de Morgon, un jardin semi-collectif de 1.7ha destiné à la pédagogie et à l’expérimentation autour de la production alimentaire domestique en conditions réalistes rudes.

Bienvenue à L’école comestible ! Autour d’un maraîcher provençal et de sa cagette de saison, on découvre le circuit alimentaire de la terre à l’assiette, et on déguste de savoureuses préparations à base de légumes frais.

Rendez-vous 30 minutes avant devant la billetterie, Place d’armes – Ateliers accessible à partir de 5 ans (parent obligatoire jusqu’à 7 ans).

L’école comestible est une association d’intérêt général qui a pour vocation d’intégrer l’alimentation saine, durable et savoureuse dans les écoles, sur tout le territoire national en proposant des parcours d’ateliers pédagogiques sur le temps scolaire afin d’accompagner les enseignants et d’éduquer les enfants dès le plus jeune âge.
Par la découverte des goûts, des aliments, des cultures potagères et des pratiques culinaires simples, nous souhaitons améliorer la manière dont les enfants mangent au quotidien et le rapport qu’ils ont à la nourriture, aux autres, à la nature et à la terre.
Largement déployée en Ile de France et au sein de l’Académie Aix-Marseille, l’association est également présente en Bourgogne, en Bretagne, en Occitanie et dans les Hauts-de-France. La révolution délicieuse est en marche !

À la fois sentinelles et victimes du réchauffement de notre planète, les plantes sont le premier maillon de la chaîne du vivant que l’homme puisse raisonnablement façonner pour enrayer le dérèglement climatique et l’érosion de la biodiversité. Pour répondre à cet objectif, il y a deux « écoles » : la première mise sur notre capacité à contraindre le règne végétal et à standardiser les pratiques les plus efficientes, c’est ce que nous appellerons le « jardin propre ». La seconde privilégie les évolutions naturelles et spontanées pour inventer de nouvelles manières d’habiter nos terroirs, c’est le « jardin punk ». Mais dans ce dernier cas, où placer le curseur sur l’échelle du non-agir pour ne pas subir, tout simplement ?

Perrine Bulgheroni  a d’abord travaillé dans un cabinet d’avocat à Tokyo puis dirigé le service juridique d’une entreprise à Hong Kong. Dans le même temps, elle travaille bénévolement pour le Haut-Commissariat aux Réfugiés et évolue dans l’univers du sport de haut niveau, approfondissant les questions liées au corps, à l’alimentation et à la santé durant ces sept années passées au Japon et en Chine, où elle a notamment découvert l’art du massage et de la méditation. A 30 ans, elle débute des études de psycho-thérapeute et change de voie. Elle exerce pendant plusieurs années, et anime des formations de relaxation en milieu scolaire, ainsi qu’en entreprise.

En 2003, elle cofonde la Ferme biologique du Bec Hellouin en Normandie. Cette aventure a pour premier objectif de nourrir ses enfants avec des produits sains, issus du travail de ses mains. La Ferme Biologique du Bec Hellouin se développe au fil des ans et bénéficie d’une reconnaissance forte, notamment grâce aux différentes études scientifiques qui y sont menées. La découverte de la permaculture a pour Perrine une résonance profonde ; elle l’étudie au Japon, en Angleterre et à Cuba.

Perrine travaille au développement de l’agriculture biologique en tant que conseillère régionale de Haute-Normandie (2010 – 2016) et collabore avec les différents acteurs du monde agricole. Elle est certifiée professeur de permaculture appliquée le 7 mai 2013. Son engagement en faveur de la permaculture et de la société est salué par sa nomination à l’ordre de Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2018.

Perrine est aujourd’hui conférencière et consultante en permaculture. Elle participe à l’essor de microfermes et de fermes coopératives modernes, au développement de projets permacoles en entreprise ainsi qu’à la diffusion des principes de la permaculture.

Perrine est l’auteur de La relaxation en famille (2008) aux Presses de la Renaissance, de Permacuture, Guérir la terre, nourrir les hommes aux Editions Actes Sud (2014) et de Vivre avec la Terre aux Editions Actes Sud (2019).

Éric Lenoir est paysagiste, pépiniériste et auteur. Diplômé de l’Ecole Du Breuil, il s’est au fil du temps spécialisé dans les milieux sauvages et aquatiques, l’écologie urbaine, tout en ne perdant pas de vue sa formation initiale pour les jardins plus traditionnels. Il propose une approche à l’écart des sentiers battus, avec un regard résolument singulier. Formé à l’ancienne, mais ouvert aux techniques les plus modernes, il s’inspire dans son travail de ses voyages, de ses rencontres, de ses années d’observation de la nature et de sa propre expérience. Il met en œuvre des méthodologies et des propositions souvent en rupture avec les conventions du monde du paysage, mais axées sur une observation attentive des conditions de milieu et des écosystèmes concernés, humains et non-humains confondus. Depuis maintenant plusieurs années, il privilégie les prestations ayant un volet social et/ou écologique.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Plantes aquatiques et de terrains humides aux éditions Ulmer, le Petit traité du jardin punk (Prix St Fiacre 2019) et le Grand traité du jardin punk aux éditions Terre Vivante. Dans ces deux derniers ouvrages, il définit le concept du jardin punk, qui explore les méthodes démontrant que le manque de ressources, de connaissances, de moyens économiques n’empêche pas la création paysagère, la possibilité d’améliorer l’espace public ni de ramener plus de biodiversité dans les jardins. Au contraire, il y prouve par l’exemple, que des principes simples, peu coûteux, peu interventionnistes permettent de répondre à une bonne partie des enjeux environnementaux de notre époque en lien avec le paysage et les jardins. Il est également l’auteur de divers articles, dont un reportage sur les Jardins de Tchernobyl, paru dans le magazine L’art des jardins. Depuis 2012, il a créé le jardin expérimental Le Flérial, dont les 14 hectares ne nécessitent que cinq jours d’entretien par an, puis plus récemment La Haie de Morgon, un jardin semi-collectif de 1.7ha destiné à la pédagogie et à l’expérimentation autour de la production alimentaire domestique en conditions réalistes rudes.

Paysan et musicien, Gabriel et son piano vous emmènent des champs aux nuages et font trémousser nos corps à l’évocation du travail de la terre sur des rythmes « enchantants ».

Gabriel Willem est musicien – maraîcher – vigneron, ou tout simplement humain. Avec son piano à queue il se ballade comme dans ses vignes ou dans son jardin, tantôt chanteur, tantôt showman, une chose est sûre il vous fera vivre un moment unique et totalement atypique.
En savoir plus

Alors que les dernières canicules nous ont donné un aperçu de l’avenir en matière de sécheresse, les caprices d’ores et déjà observables du cycle de l’eau nous placent face à un défi immense… Comment subvenir aux besoins de l’agriculture, de l’industrie, et des foyers domestiques, à l’heure de ce bouleversement quasi incontrôlable ? Face aux risques d’accaparement de la ressource, de choix court-termistes et techno-solutionnistes, des expérimentations de terrain ouvrent des voies de résilience, de bon sens et d’espoir pour notre or bleu.

Samuel Bonvoisin est ingénieur agronome, spécialiste des relations entre paysages, climat et cycles de l’eau. Il a co-fondé en 2022 l’association Pour Une Hydrologie Régénérative, qui plaide pour la mise en place de politiques territoriales de régénération des cycles de l’eau.

Éric Lenoir est paysagiste, pépiniériste et auteur. Diplômé de l’Ecole Du Breuil, il s’est au fil du temps spécialisé dans les milieux sauvages et aquatiques, l’écologie urbaine, tout en ne perdant pas de vue sa formation initiale pour les jardins plus traditionnels. Il propose une approche à l’écart des sentiers battus, avec un regard résolument singulier. Formé à l’ancienne, mais ouvert aux techniques les plus modernes, il s’inspire dans son travail de ses voyages, de ses rencontres, de ses années d’observation de la nature et de sa propre expérience. Il met en œuvre des méthodologies et des propositions souvent en rupture avec les conventions du monde du paysage, mais axées sur une observation attentive des conditions de milieu et des écosystèmes concernés, humains et non-humains confondus. Depuis maintenant plusieurs années, il privilégie les prestations ayant un volet social et/ou écologique.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Plantes aquatiques et de terrains humides aux éditions Ulmer, le Petit traité du jardin punk (Prix St Fiacre 2019) et le Grand traité du jardin punk aux éditions Terre Vivante. Dans ces deux derniers ouvrages, il définit le concept du jardin punk, qui explore les méthodes démontrant que le manque de ressources, de connaissances, de moyens économiques n’empêche pas la création paysagère, la possibilité d’améliorer l’espace public ni de ramener plus de biodiversité dans les jardins. Au contraire, il y prouve par l’exemple, que des principes simples, peu coûteux, peu interventionnistes permettent de répondre à une bonne partie des enjeux environnementaux de notre époque en lien avec le paysage et les jardins. Il est également l’auteur de divers articles, dont un reportage sur les Jardins de Tchernobyl, paru dans le magazine L’art des jardins. Depuis 2012, il a créé le jardin expérimental Le Flérial, dont les 14 hectares ne nécessitent que cinq jours d’entretien par an, puis plus récemment La Haie de Morgon, un jardin semi-collectif de 1.7ha destiné à la pédagogie et à l’expérimentation autour de la production alimentaire domestique en conditions réalistes rudes.

Que votre potager soit grand ou petit, privé ou partagé, « à l’arrache » ou au cordeau, sa vocation nourricière fait de vous l’héritier ou l’héritière de l’une des plus vieilles traditions humaines… Un savoir-faire ancestral que certains pratiquent au quotidien et ne cessent d’améliorer en expérimentant dans leurs fermes.

Perrine Bulgheroni Jean-Martin Fortier, comme Isé Crébely et Bruno Cayron, excellent dans l’art et la manière de faire pousser des légumes, et viendront partager leurs vieilles recettes de jardin.

Infographiste, Bruno Cayron franchit le pas qui l’entraîne vers une toute nouvelle vie de paysan maraîcher et s’installe en 2004 à Tourves dans le Var, son département de naissance, sur une terre de vignes en friche jugées ingrates. Un terroir atypique, une terre dure, pierreuse, non adaptée au maraîchage, qui deviendra pourtant avec les années une véritable force, même une signature. Petit à petit, année après année, dans leur exploitation “Le Cayre de Valjancelle”, Bruno Cayron et sa compagne Isé Crébely réhabilitent le végétal, créant un nouveau langage de formes, de couleurs et de saveurs. Au total, 4 hectares de culture en plein champ dont 5 000 m² de serres froides.  Ils produisent de nombreuses variétés de légumes, notamment des “oubliés “ comme les panais, les salsifis, et les rutabagas. Mais aussi des variétés plus originales comme la carotte violette ou le chou-fleur orange, zapallito, laitue asperge. Des collections de poivrons, d’aubergines, de radis ou encore de carottes. Et bien sûr, de nombreux aromates. Et leur renommée, ils la construisent avec la tomate ancienne et la quarantaine de variétés qu’ils cultivent.

Perrine Bulgheroni  a d’abord travaillé dans un cabinet d’avocat à Tokyo puis dirigé le service juridique d’une entreprise à Hong Kong. Dans le même temps, elle travaille bénévolement pour le Haut-Commissariat aux Réfugiés et évolue dans l’univers du sport de haut niveau, approfondissant les questions liées au corps, à l’alimentation et à la santé durant ces sept années passées au Japon et en Chine, où elle a notamment découvert l’art du massage et de la méditation. A 30 ans, elle débute des études de psycho-thérapeute et change de voie. Elle exerce pendant plusieurs années, et anime des formations de relaxation en milieu scolaire, ainsi qu’en entreprise.

En 2003, elle cofonde la Ferme biologique du Bec Hellouin en Normandie. Cette aventure a pour premier objectif de nourrir ses enfants avec des produits sains, issus du travail de ses mains. La Ferme Biologique du Bec Hellouin se développe au fil des ans et bénéficie d’une reconnaissance forte, notamment grâce aux différentes études scientifiques qui y sont menées. La découverte de la permaculture a pour Perrine une résonance profonde ; elle l’étudie au Japon, en Angleterre et à Cuba.

Perrine travaille au développement de l’agriculture biologique en tant que conseillère régionale de Haute-Normandie (2010 – 2016) et collabore avec les différents acteurs du monde agricole. Elle est certifiée professeur de permaculture appliquée le 7 mai 2013. Son engagement en faveur de la permaculture et de la société est salué par sa nomination à l’ordre de Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2018.

Perrine est aujourd’hui conférencière et consultante en permaculture. Elle participe à l’essor de microfermes et de fermes coopératives modernes, au développement de projets permacoles en entreprise ainsi qu’à la diffusion des principes de la permaculture.

Perrine est l’auteur de La relaxation en famille (2008) aux Presses de la Renaissance, de Permacuture, Guérir la terre, nourrir les hommes aux Editions Actes Sud (2014) et de Vivre avec la Terre aux Editions Actes Sud (2019).